Réunion conjointe des associations de parents d’élèves des
Sections Internationales Polonaise et Portugaise du Collège-Lycée Montaigne
en présence de représentants de l’Administration de Montaigne,
de professeurs et de représentants des Ambassades
Personnes présentes :
- Mme COLLET, Proviseur du Lycée,
- Mme SEMBLANO, Présidente de l’association des parents d’élèves de la section portugaise,
- Mme JABLONSKI, Présidente de l’association des parents d’élèves de la section polonaise,
- Mme AMARO, Représentante de l’Ambassade Portugaise,
- M. TURZANSKI, Représentant de l’Ambassade Polonaise,
- Mme BOUQUET-RUESCAS, Proviseur adjoint,
- Mme RELMY, Principal adjoint,
- Mme AMAR-SARFATI, Secrétaire générale de la FCPE,
- Mme VAILLANT, Présidente de la PEEP,
- Mme CHARLON, Professeur responsable de l’équipe pédagogique polonaise,
- Mme SABINO-DENIS, Professeur responsable de l’équipe pédagogique portugaise,
- Mme VITOR MORANDO, Professeur de portugais,
- M. LEONARDO, Professeur de portugais,
- M. DE ABREU, Professeur de civilisation portugaise (histoire-géographie en portugais),
- D’autres professeurs ont été invités mais, n’ayant pu être présents, ont transmis quelques messages.
- Les parents d’élèves des deux sections.
Mme le Proviseur a introduit la réunion qui débute vers 10h15.
Elle s’est félicitée de l’accroissement du nombre d’élèves des deux sections, avec cette année 35 élèves en 6ème. Pour ces classes de 6ème, un effort particulier a été fourni pour que ces élèves soient mélangés dans les autres classes ; ainsi, ils ont été répartis dans 3 classes. Bien sûr, cela entraîne des problèmes d’organisation afin de réduire au maximum les heures de permanence pour ces jeunes élèves, ces heures pouvant être plus nombreuses pour les élèves hors section. Il est difficile de dire si cette organisation pourra être prolongée l’année prochaine, mais la concertation se poursuivra.
Suite à la demande de la section polonaise qui pointait le problème que le polonais ne pouvait pas être une LV1 contrairement au portugais (langue reconnue par exemple au niveau des concours), les cours de langue avaient été réorganisés comme suit : LV1 pour tous en anglais, LV2 au choix et enfin langue de section. Cette modification a profité aussi à la section portugaise.
Mais en ce qui concerne l’OIB, la langue de section reste toujours la LV1, les autres langues se décalant en conséquence. Se pose donc le problème du passage des épreuves de langue à l’oral ou à l’écrit. En anglais, un professeur est chargé de préparer les élèves plus particulièrement à l’oral.
Ensuite la Présidente de l’Association Portugaise a pris la parole en exprimant ses remerciements pour tous les efforts qui ont été réalisés pour améliorer le fonctionnement des sections, en particulier en 6ème, mais elle transmet le souhait de la part des parents que cette initiative en 6ème se prolonge par la suite dans les autres niveaux. Puis elle a posé une série de questions, transmises par des parents, auxquelles Mme le Proviseur a répondu.
- Contrairement aux deux années précédentes, pourquoi la LV2 a-t-elle été imposée cette année en 4ème (pas de choix possible) ? Qu’en sera-t-il à l’avenir ?
Le choix de plusieurs LV2 produit sur l’emploi du temps une contrainte extrêmement forte : cela nécessite que plus de langues soient alignées sur les mêmes créneaux horaires sachant que les élèves des différentes langues sont répartis dans différentes classes. Pour construire un emploi du temps, il faut tenir compte d’innombrables contraintes telles que les heures d’EPS et de salles de sciences à placer en priorité, l’heure de cantine, l’intervention de professeurs provenant d’autres établissements, les regroupements pour les heures de langue… Il faut à la fois tenir compte aussi du confort pédagogique de l’établissement, tant au niveau des professeurs que du nombre d’heures de permanence des élèves. La présence de sections internationales dans un Lycée dont ce n’est pas la vocation unique entraîne aussi des dommages collatéraux avec une augmentation des heures de permanence pour les classes « classiques ». L’organisation de l’emploi du temps et en particulier des langues est ainsi remis en cause tous les ans. Elle peut être influencée par le nombre d’élèves demandant une langue spécifique.
- Existe-t-il des règles spécifiques de redoublement en section internationale ?
La section internationale est une section plus difficile car elle comprend plus d’heures de cours et de programme. Elle demande aux élèves de fournir plus d’efforts, elle nécessite de leur part une qualité et une capacité de travail. Tout élève est gardé par « contrat moral » dans la section toute la durée du Collège, même s’il n’a pas assez travaillé. A part quelques situations très particulières (maladie, temps d’adaptation à la langue française, manque de maturité, …), le redoublement en 3ème en section est une aberration pédagogique, il ne produit pas de « miracle » pour des élèves qui traînent ce fardeau depuis trop longtemps, c’est une question de bon sens. Au final, c’est le Proviseur qui décide en tenant compte de tous les éléments à sa disposition.
- Est-ce à dire que les textes qui réglementent le redoublement en classe « normale » ne sont pas applicables aux classes des sections internationales ?
Le redoublement en section internationale n’est pas de droit, le jugement est adapté à la situation, au bon sens pédagogique. Le redoublement de droit en classe d’origine au niveau 3ème signifie que l’élève redoublera à ce niveau, et dans le même établissement, mais pas forcément en section. Il n’est pas souhaitable non plus que des règles écrites supplémentaires sur ce sujet soient établies.
Mme Charlon intervient en précisant qu’un élève confronté à des difficultés mais ayant un bon niveau en section peut, après redoublement hors section, réintégrer la section l’année suivante.
- Les tests d’évaluation de passage de la 3ème à la 2nde sont-ils nécessaires pour les élèves de Montaigne alors qu’ils sont absents dans d’autres établissements? De plus, l’année passée, les règles d’admission pour ces élèves ont été changées sans que l’information n’ait été clairement diffusée ; pouvez-vous énoncer des règles claires pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise ?
Il a été établi un accord tacite de garder les élèves de la 6ème à la 3ème en section mais, de la 3ème à la 2nde, la situation est différente. Ce passage est considéré comme un changement d’établissement, des élèves extérieurs étant intégrés. Comme pour eux, l’acceptation se fait sur dossier avec en plus un même test de langue pour les sections, ceci par souci d’équité de traitement pour l’ensemble des élèves. Cette année, le fonctionnement sera le même que l’an passé (NDR : sur examen du dossier de l’élève de 3ème et de ses notes au Brevet blanc, l’élève est autorisé à passer le test de langue – un élève qui n’est pas autorisé à passer le test de langue ne peut intégrer la section en 2nde)
Mme Collet a bien pris note du problème de diffusion de l’information et réfléchit à une façon de transmettre l’information efficacement.
Les questions suivantes ont été posées par des parents d’élèves.
- Y aurait-il un moyen pour le Lycée de réduire les temps de trajet (les élèves de la section habitent loin) ?
Le choix de venir étudier en section au Lycée Montaigne est un choix personnel incluant le fait d’en accepter les contraintes, en particulier sur le temps de trajet. Le Lycée n’a aucun pouvoir de décision quant à améliorer les conditions de transport des élèves.
Les trois membres de l’Administration quittent la réunion.
- Fonctionnement des cours d’histoire-géographie, répartition du programme entre les 2 langues ?
Le professeur d’histoire–géographie portugaise explique qu’il travaille en binôme avec son homologue français, qu’ils se partagent le tronc commun pour éviter les répétitions du programme ; ceci est relativement simple à réaliser en ce qui concerne la section portugaise car le programme est assez similaire. Ce n’est pas le cas en section polonaise, ce qui entraîne plus de répétitions lorsque les élèves des 2 sections sont réunis.
- Il serait souhaitable que plus d’activités soient organisées en commun entre les 2 sections.
Cela a été déjà réalisé avec par exemple un spectacle organisé sur les Fables de la Fontaine. Cela est tout à fait possible et pourrait même se faire dans des locaux à l’extérieur du Lycée.
- Le gouvernement portugais ne semble-t-il pas assez proche de sa section ?
La représentante de l’Ambassade exprime que des initiatives et des animations sont proposées et qu’elle travaille sur des règles de fonctionnement uniformes pour toutes les sections portugaises, notamment pour l’entrée en 6ème. Elle indique que c’est M. Fatras, Inspecteur d'académie chargé du second degré, qui est responsable de l’admission des élèves dans les sections internationales.
- Comment fonctionnent les sections internationales ? Qui peut traiter le problème de la lourdeur des programmes ?
Le statut des professeurs est fort différent entre les 2 sections : pour la section portugaise, une bonne partie des professeurs est issue de l’enseignement français et financée par la France, l’autre partie étant à la charge du Portugal avec une rémunération équivalente (le programme est du ressort des deux pays); tandis que les professeurs polonais sont issus et financés par leur ministère, leur situation financière est désastreuse avec des conditions de salaire très basses, sans Sécurité Sociale française, et ne bénéficient pas des avantages de la délégation. Mais un arrêté vient d’être signé réglant les conditions de délégation des salaires des professeurs, fournissant maintenant une nouvelle base juridique de négociation. En désespoir de cause, Mme Charlon a fait part de sa décision de quitter la section l’été prochain si ce problème qui dure depuis trop longtemps n’est pas résolu.
La représentante de l’Ambassade portugaise a émis l’idée d’une coopération entre les responsables de l’enseignement des deux Ambassades.
Il est rappelé que certaines sections internationales en France sont financées par les parents.
- Y a-t-il un voyage de prévu à Lisbonne cette année ?
Un voyage est en cours d’étude pour les 1ères, mais semble plus difficile à mettre en place que les voyages en Pologne en particulier car les élèves n’ont pas de transport en commun sur place et les élèves doivent être plus encadrés par mesure de sécurité. En général, ce genre de voyage est très lourd à organiser, à cause des contraintes administratives comme les moyens de paiement qui passent obligatoirement par l’Intendance avec une incertitude sur les délais, des difficultés de trouver des vols de groupe à tarif intéressant….
- Reconnaissance du diplôme OIB en Pologne, au Portugal et au Brésil?
En Pologne, cela dépend du Ministère de l’Enseignement supérieur. Actuellement, il travaille sur un diplôme qui sera accepté dans les deux pays, travail qui avance bien et qui devrait être prêt pour l’année 2011, voire 2010.
Au Portugal, il n’y a pas de reconnaissance automatique ; comme pour les diplômés issus du pays, cela dépend du recrutement au niveau des Universités mais cela ne semble pas poser de problème.
Au Brésil, l’entrée en Université implique la réussite d’un examen de sélection pour chaque faculté, appelé « vestibular » pour ce faire, il faut que le diplôme OIB soit reconnu.
La réunion est clôturée vers 12h30.
Ce compte rendu de la réunion a été rédigé conjointement par les sections internationales polonaise et portugaise.
Rédacteurs :
Dominique Sorin
Luc Bouganim
Sections Internationales Polonaise et Portugaise du Collège-Lycée Montaigne
en présence de représentants de l’Administration de Montaigne,
de professeurs et de représentants des Ambassades
Personnes présentes :
- Mme COLLET, Proviseur du Lycée,
- Mme SEMBLANO, Présidente de l’association des parents d’élèves de la section portugaise,
- Mme JABLONSKI, Présidente de l’association des parents d’élèves de la section polonaise,
- Mme AMARO, Représentante de l’Ambassade Portugaise,
- M. TURZANSKI, Représentant de l’Ambassade Polonaise,
- Mme BOUQUET-RUESCAS, Proviseur adjoint,
- Mme RELMY, Principal adjoint,
- Mme AMAR-SARFATI, Secrétaire générale de la FCPE,
- Mme VAILLANT, Présidente de la PEEP,
- Mme CHARLON, Professeur responsable de l’équipe pédagogique polonaise,
- Mme SABINO-DENIS, Professeur responsable de l’équipe pédagogique portugaise,
- Mme VITOR MORANDO, Professeur de portugais,
- M. LEONARDO, Professeur de portugais,
- M. DE ABREU, Professeur de civilisation portugaise (histoire-géographie en portugais),
- D’autres professeurs ont été invités mais, n’ayant pu être présents, ont transmis quelques messages.
- Les parents d’élèves des deux sections.
Mme le Proviseur a introduit la réunion qui débute vers 10h15.
Elle s’est félicitée de l’accroissement du nombre d’élèves des deux sections, avec cette année 35 élèves en 6ème. Pour ces classes de 6ème, un effort particulier a été fourni pour que ces élèves soient mélangés dans les autres classes ; ainsi, ils ont été répartis dans 3 classes. Bien sûr, cela entraîne des problèmes d’organisation afin de réduire au maximum les heures de permanence pour ces jeunes élèves, ces heures pouvant être plus nombreuses pour les élèves hors section. Il est difficile de dire si cette organisation pourra être prolongée l’année prochaine, mais la concertation se poursuivra.
Suite à la demande de la section polonaise qui pointait le problème que le polonais ne pouvait pas être une LV1 contrairement au portugais (langue reconnue par exemple au niveau des concours), les cours de langue avaient été réorganisés comme suit : LV1 pour tous en anglais, LV2 au choix et enfin langue de section. Cette modification a profité aussi à la section portugaise.
Mais en ce qui concerne l’OIB, la langue de section reste toujours la LV1, les autres langues se décalant en conséquence. Se pose donc le problème du passage des épreuves de langue à l’oral ou à l’écrit. En anglais, un professeur est chargé de préparer les élèves plus particulièrement à l’oral.
Ensuite la Présidente de l’Association Portugaise a pris la parole en exprimant ses remerciements pour tous les efforts qui ont été réalisés pour améliorer le fonctionnement des sections, en particulier en 6ème, mais elle transmet le souhait de la part des parents que cette initiative en 6ème se prolonge par la suite dans les autres niveaux. Puis elle a posé une série de questions, transmises par des parents, auxquelles Mme le Proviseur a répondu.
- Contrairement aux deux années précédentes, pourquoi la LV2 a-t-elle été imposée cette année en 4ème (pas de choix possible) ? Qu’en sera-t-il à l’avenir ?
Le choix de plusieurs LV2 produit sur l’emploi du temps une contrainte extrêmement forte : cela nécessite que plus de langues soient alignées sur les mêmes créneaux horaires sachant que les élèves des différentes langues sont répartis dans différentes classes. Pour construire un emploi du temps, il faut tenir compte d’innombrables contraintes telles que les heures d’EPS et de salles de sciences à placer en priorité, l’heure de cantine, l’intervention de professeurs provenant d’autres établissements, les regroupements pour les heures de langue… Il faut à la fois tenir compte aussi du confort pédagogique de l’établissement, tant au niveau des professeurs que du nombre d’heures de permanence des élèves. La présence de sections internationales dans un Lycée dont ce n’est pas la vocation unique entraîne aussi des dommages collatéraux avec une augmentation des heures de permanence pour les classes « classiques ». L’organisation de l’emploi du temps et en particulier des langues est ainsi remis en cause tous les ans. Elle peut être influencée par le nombre d’élèves demandant une langue spécifique.
- Existe-t-il des règles spécifiques de redoublement en section internationale ?
La section internationale est une section plus difficile car elle comprend plus d’heures de cours et de programme. Elle demande aux élèves de fournir plus d’efforts, elle nécessite de leur part une qualité et une capacité de travail. Tout élève est gardé par « contrat moral » dans la section toute la durée du Collège, même s’il n’a pas assez travaillé. A part quelques situations très particulières (maladie, temps d’adaptation à la langue française, manque de maturité, …), le redoublement en 3ème en section est une aberration pédagogique, il ne produit pas de « miracle » pour des élèves qui traînent ce fardeau depuis trop longtemps, c’est une question de bon sens. Au final, c’est le Proviseur qui décide en tenant compte de tous les éléments à sa disposition.
- Est-ce à dire que les textes qui réglementent le redoublement en classe « normale » ne sont pas applicables aux classes des sections internationales ?
Le redoublement en section internationale n’est pas de droit, le jugement est adapté à la situation, au bon sens pédagogique. Le redoublement de droit en classe d’origine au niveau 3ème signifie que l’élève redoublera à ce niveau, et dans le même établissement, mais pas forcément en section. Il n’est pas souhaitable non plus que des règles écrites supplémentaires sur ce sujet soient établies.
Mme Charlon intervient en précisant qu’un élève confronté à des difficultés mais ayant un bon niveau en section peut, après redoublement hors section, réintégrer la section l’année suivante.
- Les tests d’évaluation de passage de la 3ème à la 2nde sont-ils nécessaires pour les élèves de Montaigne alors qu’ils sont absents dans d’autres établissements? De plus, l’année passée, les règles d’admission pour ces élèves ont été changées sans que l’information n’ait été clairement diffusée ; pouvez-vous énoncer des règles claires pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise ?
Il a été établi un accord tacite de garder les élèves de la 6ème à la 3ème en section mais, de la 3ème à la 2nde, la situation est différente. Ce passage est considéré comme un changement d’établissement, des élèves extérieurs étant intégrés. Comme pour eux, l’acceptation se fait sur dossier avec en plus un même test de langue pour les sections, ceci par souci d’équité de traitement pour l’ensemble des élèves. Cette année, le fonctionnement sera le même que l’an passé (NDR : sur examen du dossier de l’élève de 3ème et de ses notes au Brevet blanc, l’élève est autorisé à passer le test de langue – un élève qui n’est pas autorisé à passer le test de langue ne peut intégrer la section en 2nde)
Mme Collet a bien pris note du problème de diffusion de l’information et réfléchit à une façon de transmettre l’information efficacement.
Les questions suivantes ont été posées par des parents d’élèves.
- Y aurait-il un moyen pour le Lycée de réduire les temps de trajet (les élèves de la section habitent loin) ?
Le choix de venir étudier en section au Lycée Montaigne est un choix personnel incluant le fait d’en accepter les contraintes, en particulier sur le temps de trajet. Le Lycée n’a aucun pouvoir de décision quant à améliorer les conditions de transport des élèves.
Les trois membres de l’Administration quittent la réunion.
- Fonctionnement des cours d’histoire-géographie, répartition du programme entre les 2 langues ?
Le professeur d’histoire–géographie portugaise explique qu’il travaille en binôme avec son homologue français, qu’ils se partagent le tronc commun pour éviter les répétitions du programme ; ceci est relativement simple à réaliser en ce qui concerne la section portugaise car le programme est assez similaire. Ce n’est pas le cas en section polonaise, ce qui entraîne plus de répétitions lorsque les élèves des 2 sections sont réunis.
- Il serait souhaitable que plus d’activités soient organisées en commun entre les 2 sections.
Cela a été déjà réalisé avec par exemple un spectacle organisé sur les Fables de la Fontaine. Cela est tout à fait possible et pourrait même se faire dans des locaux à l’extérieur du Lycée.
- Le gouvernement portugais ne semble-t-il pas assez proche de sa section ?
La représentante de l’Ambassade exprime que des initiatives et des animations sont proposées et qu’elle travaille sur des règles de fonctionnement uniformes pour toutes les sections portugaises, notamment pour l’entrée en 6ème. Elle indique que c’est M. Fatras, Inspecteur d'académie chargé du second degré, qui est responsable de l’admission des élèves dans les sections internationales.
- Comment fonctionnent les sections internationales ? Qui peut traiter le problème de la lourdeur des programmes ?
Le statut des professeurs est fort différent entre les 2 sections : pour la section portugaise, une bonne partie des professeurs est issue de l’enseignement français et financée par la France, l’autre partie étant à la charge du Portugal avec une rémunération équivalente (le programme est du ressort des deux pays); tandis que les professeurs polonais sont issus et financés par leur ministère, leur situation financière est désastreuse avec des conditions de salaire très basses, sans Sécurité Sociale française, et ne bénéficient pas des avantages de la délégation. Mais un arrêté vient d’être signé réglant les conditions de délégation des salaires des professeurs, fournissant maintenant une nouvelle base juridique de négociation. En désespoir de cause, Mme Charlon a fait part de sa décision de quitter la section l’été prochain si ce problème qui dure depuis trop longtemps n’est pas résolu.
La représentante de l’Ambassade portugaise a émis l’idée d’une coopération entre les responsables de l’enseignement des deux Ambassades.
Il est rappelé que certaines sections internationales en France sont financées par les parents.
- Y a-t-il un voyage de prévu à Lisbonne cette année ?
Un voyage est en cours d’étude pour les 1ères, mais semble plus difficile à mettre en place que les voyages en Pologne en particulier car les élèves n’ont pas de transport en commun sur place et les élèves doivent être plus encadrés par mesure de sécurité. En général, ce genre de voyage est très lourd à organiser, à cause des contraintes administratives comme les moyens de paiement qui passent obligatoirement par l’Intendance avec une incertitude sur les délais, des difficultés de trouver des vols de groupe à tarif intéressant….
- Reconnaissance du diplôme OIB en Pologne, au Portugal et au Brésil?
En Pologne, cela dépend du Ministère de l’Enseignement supérieur. Actuellement, il travaille sur un diplôme qui sera accepté dans les deux pays, travail qui avance bien et qui devrait être prêt pour l’année 2011, voire 2010.
Au Portugal, il n’y a pas de reconnaissance automatique ; comme pour les diplômés issus du pays, cela dépend du recrutement au niveau des Universités mais cela ne semble pas poser de problème.
Au Brésil, l’entrée en Université implique la réussite d’un examen de sélection pour chaque faculté, appelé « vestibular » pour ce faire, il faut que le diplôme OIB soit reconnu.
La réunion est clôturée vers 12h30.
Ce compte rendu de la réunion a été rédigé conjointement par les sections internationales polonaise et portugaise.
Rédacteurs :
Dominique Sorin
Luc Bouganim
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